Félins

De tous les prédateurs chassant dans la nuit sombre
Nul n’est aussi gracieux ni aussi envoûtant
Que ces souples félins, flânant parmi les ombres.
Leur fourrure ondulant tel l’arbre sous le vent.

Régnant sur les cités, comme au plus près du ciel,
Ils se sont rendus maîtres des jardins, des toits
Tandis que leurs yeux d’or charment tous les mortels.
Mystérieux magiciens que l’on nomme les chats.

Et toi, petit enfant, tu marches dans la nuit
Mais tu marches sans peur, ils veillent sur ta vie.
Tu connais la langue du silence comme eux.

Tu leur ressemble un peu puisqu’ils sont tes amis.
Cette magie qu’ils portent existe en toi aussi.
Humains sont tes parents, mais tes frères sont dieux.

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