Icare

Icare, deux chemins sont ouverts devant toi.
Arpenter, comme moi, l’incertitude et crainte
Des sinuosités de l’obscur labyrinthe,
Ou suivre le soleil qui te montre la voie.

« L’unique vérité, elle est dans la lumière ! »
Tout comme un papillon, l’homme y est attiré,
Fut-elle du soleil ou bien d’un lampadaire.
C’est en allant tout droit que tu t’es égaré.

Le soleil est un traître à celui qui l’adule.
Sa lumière t’aveugle et sa chaleur te brûle.
L’abîme où il te plonge est noir, sans lendemain.

Moi je marche dans l’ombre et ma route serpente.
Bien que ma flamme soit si faible et vacillante,
Je déroule le fil de mon propre chemin.

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