Elle venait souvent au bord du grand rocher
Admirer les flots bleus, respirer l’océan,
Rendre un hommage au sel, à l’écume et au vent.
Elle portait au loin son regard délavé.
Poséidon, sur elle, faisait souffler la brise.
Sa longue robe blanche la faisait ressembler
à un ange égaré, ou a une mariée,
tant que l’onde rêvât qu’elle fut sa promise.
Si belle est sa peau blanche et ses lèvres bleutées.
Flottant entre deux eaux, la douce fiancée
Porte en voile nuptial une méduse claire.
L’océan amoureux, d’une vague emporta
cette femme qui dort à présent dans ses bras.
Qu’elle soit à jamais l’épouse de la mer.